Journée consacrée à nos proches, le soir petite réception en leur honneur, R. est très gai. Une visite chez Feustel nous donne cependant des raisons d’être soucieux. L’anniversaire de Loulou m’emplit de tristesse, je souffre et souffrirai toujours d’une pensée unique, je me consume dans les vœux que je fais pour la prospérité de Hans ; est-ce qu’un dieu plein de bonté m’entendra, le destin nous prendra-t-il en pitié, ou bien tout restera-t-il muet et triste, gris comme le ciel d’automne, mort comme les feuilles qui tombent maintenant ?…
Mercredi 13 octobre (13 octobre 1875)
Cosima Wagner Journaux
