#COUNTDOWN1876
Il y a 150 ans aujourd’hui
Le chemin vers le premier Festival de Bayreuth en notes de journal et en lettres.
La première Fête de Bayreuth eut lieu le 13 août 1876. Le chemin pour y parvenir est semé d’embûches, car les revers se succèdent. Cosima et Richard construisent un théâtre, une maison, récoltent des fonds et élèvent 5 enfants. Tous deux ont une correspondance abondante et Cosima écrit des notes dans son journal presque tous les jours…
R. ne va pas bien, il doit se faire appliquer des sangsues, un chirurgien maladroit l'a brúlé avec de la créosote, il passe une mauvaise journée; comme il n'est pas sorti depuis plusieurs jours, il est à nouveau très abattu, mais les enfants lui rendent un peu de gaieté en…
Voir plusR. est tourmenté par son rhume, l'abcès dentaire est en train de s'ouvrir. Visite, lettres, le soir lecture de Gfrörer. Nous décidons de décrocher Schopenhauer du mur, « parce qu'il ne va pas avec Goethe, Schiller, Beethoven, le philosophe doit être solitaire, ce que les autres disent avec pathétique, lui…
Voir plusNotre valet demande que Lusch soit marraine de son enfant. Très mauvais temps. Visites, le soir sonate en fa mineur que R. joue avec Rubinstein. Il y a bien des choses à lui dire. Un certain M. Hofmann nous demande s'il ne pourrait pas faire une tournée en jouant La…
Voir plusNous accrochons le portrait de Schopenhauer. R. me raconte qu'autrefois, son ami Hermann Franck[1], mort aujourd'hui, lui avait dit: ou bien il sortira quelque chose de l'Allemagne, ou bien il n'en sortira rien, mais s'il en sort quelque chose, on enseignera la philosophie de Schopenhauer dans les universités. – Nous…
Voir plusR. m'a déclaré hier que, maintenant qu'il m'a conquise après sa vie " en haillons », il est certain de vivre extraordinairement vieux et qu'il faudra pratiquer sur nous l'euthanasie pour que nous mourrions sur le sofa de son cabinet de travail qu'il a installé à cet effet. « Que…
Voir plusArrivée du portrait de Schopenhauer, Lenbach a fait là un véritable miracle. Il avait vu une fois Schopenhauer à Francfort sans savoir qui c'était et lorsque, plus tard, on lui montra la photographie du grand homme, il reconnut le visage qui l'avait frappé rendu ici d'une maniere unique. Quelque ressemblance…
Voir plusR. est toujours souffrant, c'est à peine s'il peut faire quoi que ce soit sans transpirer abondamment. Je fais du patin avec les enfants. — Je me demande longuement si je dois mettre les aînées à l'école en partant en voyage. J'ai écrit à Mathilde Maier. – Je continue à lire un…
Voir plusR. n'est toujours pas bien, il se met au lit vers midi, il a pris froid. — Hier au soir, nous avons pris les transcriptions pour piano de Tristan par Tausig et nous sommes étonnés de ne pas les trouver meilleures. „Tristan und Isolde, Drei Paraphrasen von Carl Tausig“ Les…
Voir plusCe matin, R. me raconte les traits malicieux qu'il a trouvés dans l'autobiographie de Meinardus au sujet de Mendelssohn; il raconte que celui-ci s'amusait avec les autres examinateurs à faire les caricatures des élèves en train de jouer parmi lesquels se trouvait un infirme. Ludwig Siegfried Meinardus (1827-1896) compositeur et…
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