Je fais quelques visites, entre autres au professeur Sickel, le gendre de Semper, qui me raconte de quelle triste manière on traite à Vienne les œuvres de Semper. Pendant ce temps, R. est allé écouter la Cantate à sainte Cécile de Händel, il est ravi de l’exécution, surtout en ce qui concerne Mme Wild et il est ému au plus haut point par certains passages géniaux de la composition. — Le soir, troisième représentation de Tannhäuser qui fatigue beaucoup R.; je suis la seule à être à nouveau très émue.
Dimanche 5 décembre (en fait le 4 décembre 1875)
Cosima Wagner Journaux
