Catégorie :Cosima Wagner Journal
Je fais quelques visites avec Marie Dönhoff et nous avons le soir une charmante réception chez les Dönhoff où R. revoit pour la première fois depuis dix-neuf ans Marie von Hohenlohe. Après une grand intimité, ils sont devenus étrangers l’un à l’autre, mais R. la reconnaît et, malgré les lacunes…
Voir plusR. a eu une très bonne nuit ; ce matin, Rubinstein arrive de Pest et nous annonce que le revenu net y a été de 5 300 florins et que le premier concert ici en a rapporté 9 600 nets, si bien que nos amis de Bayreuth peuvent être satisfaits. À…
Voir plusNous partons à 8 heures ; mon père nous accompagne à la gare. Les adieux sont tristes !… À Neuhäusel, une troupe de tsiganes jouent des danses, R. leur demande une czardas et ils nous en jouent une qui m’émeut beaucoup, cette ardeur sauvage, mélancolique et désolée, je ne peux m’empêcher de…
Voir plusCe matin, je suis allée au musée ; malheureusement la galerie Esterházy est fermée. Dans l’ensemble, le pays hongrois donne une impression de tristesse, il semble aller vers une dissolution totale. Le vol est à l’ordre du jour dans l’administration ; à cela s’ajoute leur mégalomanie, on n’a pas le droit de…
Voir plusRépétition générale ; la salle est affreuse, l’acoustique est mauvaise, les répétitions ont été insuffisantes ; mon père joue le concerto de Beethoven et nous pétrifie par son jeu; impression inouïe ! Charme incomparable, il ne joue pas l’œuvre, il la fait résonner. R. dit que cela élimine tout le reste….
Voir plusMauvaise nuit, il y a un bal dans l’Hôtel et nous décidons d’accepter pour peu de temps l’hospitalité de Richter. Nous habitons Waiznerstrasse 1 dans l’appartement de sa belle-mère qui est partie en voyage. L’apeès-midi, répétition au théâtre des « Cloches de Strasbourg », très insuffisante, Le soir, dîner chez…
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