J’installe la nouvelle femme de chambre. Je fais des comptes et diverses autres choses. R. est gai, il pense aux Maîtres chanteurs et me dit qu’il ne comprend pas où il trouvait l’humeur nécessaire pour créer cette atmosphère bon enfant ou plutôt qu’il le comprend très bien ! – Il me répète encore une fois qu’il fait peu de cas de la poésie ; comme je lui rappelle qu’il a quand même écrit le poème An Dich [1], il me répond : « Oh ! c’est une catastrophe, ce n’est pas de la poésie, cela ne s’imprime pas. » — Le soir, nous continuons la lecture de San-Marte.
[1] « A Toi », poème de sept stances écrit par R. Wagner le 1er octobre 1864, conservé aux archives R. Wagner de Bayreuth.
