R. demande à M. Jauner de lui rendre visite pour lui expliquer ce qu’il veut faire ; le directeur est tellement effrayé à l’idée de voir R. partir que celui-ci lui promet de faire un nouvel effort pour Lohengrin ! Tout cela nous contrarie beaucoup… Le prince Liechtenstein amène son fils Ulrich pour qu’il joue avec Fidi. — La comtesse Krockow m’envoie une lettre où elle me raconte ce qui se passe en Amérique ; on y parle beaucoup des succès de Hans ! Je n’ai plus la force de m’en réjouir, trop consciente de la cruauté des terribles constellations qui nous gouvernent ! Oh mon Dieu ! quand ses souffrances sans limites prendront-elles fin ? – On me dit bien du mal de Marie von Hohenlohe, elle est véritablement méchante et fausse. – Représentation du Nero de M. Willbrandt [1] ; aucun plaisir et moins encore pendant une soirée que donne M. Scaria et laquelle j’assiste afin qu’il ne renvoie pas le rôle de Hagen, ce qui rendrait les autres plus réticents ! …
[1] « Néron », tragédie de 1872.
