Mardi 5 octobre (5 octrobre 1875)

Cosima Wagner Journaux

J’écris à Mimi et lui pose la question ! R. envoie une lettre aimable à M. Niemann et écrit également à son neveu Clemens qui nous a annoncé la naissance d’un fils et parle avec humour et bonhomie du silence de Fritz[1] .— Le soir, il me dit : « Je suis un mélange de chagrin, de souci, d’irritation et de résolutions naissantes. » Une livraison de l’Orbis Pictus lui rappelle à nouveau l’horreur de la nature, de cet engloutissement perpétuel ; on ne peut, dans la contemplation de cette horreur, trouver de consolation que dans le Sauveur : détournez-vous et domptez votre volonté. Nous sommes remplis d’amertume face aux  » jeux » de Goethe.


[1] Fritz Brockhaus, fils de Ottilie et de Hermann Brockhaus.


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