Cette vie continue ; le couple Vogl est arrivé de Munich ; M. Unger nous donne beaucoup de soucis, mais plus encore la construction du théâtre ; il se révèle que le chef des travaux [1] n’était pas à la hauteur de sa tâche, il a négligé beaucoup de choses, si bien que Brandt est tout à fait désespéré; rien n’est prêt. Les Vogl chantent fort bien la première scène de Tannhäuser, de manière étonnante même pour la sûreté musicale. (J’écris beaucoup de lettres ce matin, notamment une à l’homme qui doit nous fabriquer l’Oiseau à Londres.) Le soir, quelques-uns de nos amis de Bayreuth se joignent aux chanteurs.
[1] Runckwitz.
