Nous sommes toujours sombres ; «il me manque un héros » comme il est dit au début de Don juan, déclare R. en plaisantant, mais sans gaieté. Il écrit à Niemann pour lui expliquer ses difficultés au sujet de Siegfried. Cette lettre servira-t-elle à quelque chose ?… Le soir, il prend La Juive et la grandeur de cette œuvre nous réjouit. Les musiques juives sont, sur le plan artistique, utilisées de tout autre manière que dans les opéras juifs actuels (Die Makkabäer, Die Königin von Saba) [1]
[1] La Reine de Saba », opéra de Karl Goldmark, compositeur autrichien (1830-1915), sur un texte de Mosenthal, créé à Vienne en 1875.