Nous repartons à 9 heures ; la matinée est triste, mais la journée est magnifique ; promenade solitaire à Berbeck qui nous plaît mieux qu’Alexandersbad. Malheureusement, le logement des étrangers leur cause de telles inquiétudes pour l’année prochaine qu’ils nous forcent à entrer en conversation, ce qui nous rend sombres. Dans l’intervalle, nous avons cependant et à nouveau la symphonie en la majeur avec toute sa mystique, son introduction dont il faudrait penser que certaines parties progressent sans cesse bien qu’on ne les entende que de temps à autre et s’unissent enfin aux autres pour former cette danse idéale qu’est l’allégro. Nous sommes à la maison à 7 heures, nous sommes heureux d’être de retour et nous nous couchons de bonne heure. Nous trouvons le livre de Schuré, de la phraséologie, mais beaucoup de perspicacité et de sentiment[1].
[1] Richard Wagner et le drame musical de Édouard Schuré.